Le 10 septembre 2012, Son Altesse Royale la Princesse Mary de Danemark s'est adressée à la soixante-deuxième session du Comité régional de l'OMS pour l'Europe à Malte.
Elle a expliqué qu'elle est devenue protectrice de l'OMS/Europe en 2005 car elle est « hautement convaincue que la santé est notre bien le plus précieux, et que sa protection et sa promotion sont essentielles pour la santé et le bien-être de nos sociétés ».
En 2011, outre son large soutien à la vaccination et à la santé maternelle et infantile, la Princesse Mary a accepté d'ajouter à son mandat le défi de la résistance aux antimicrobiens.
S'exprimant à ce sujet, elle a déclaré : « Il ne fait aucun doute que nous assistons à une multiplication du nombre de bactéries résistantes, et que nous allons par conséquent vers une situation qui pourrait être similaire à celle qui prévalait avant la découverte de la pénicilline, c'est-à-dire quand les populations succombaient aux infections bactériennes courantes. Il s'agit là d'une perspective effrayante, car nous risquons de mettre en péril l'un des acquis fondamentaux ayant permis la réalisation d'énormes progrès dans le domaine de la santé publique... . Nous avons tous un rôle à jouer : ceux qui élaborent les politiques et les stratégies ; ceux qui prescrivent ; ceux qui utilisent ; et ceux qui produisent, dont l'industrie, à savoir un rôle dans le maintien de l'efficacité des antibiotiques pour les générations à venir. »
En conclusion, la Princesse Mary a félicité les pays pour les améliorations de la situation sanitaire et les tendances positives à cet égard dans la Région européenne de l'OMS, et exprimé le souhait que la session du Comité régional soit l'occasion de renouveler l'engagement des ministères de la Santé, des pouvoirs publics et des sociétés à collaborer à l'amélioration de la santé.