Il y a 75 ans, les pays se sont réunis pour fonder les Nations Unies dans l’espoir de sauver les générations futures du fléau de la guerre.
Aujourd’hui, les Nations Unies sont le seul forum au monde où 193 pays peuvent débattre de questions qui nous concernent tous, trouver des terrains d’entente et résoudre les problèmes ensemble.
Grâce aux Nations Unies et au Programme de développement durable à l’horizon 2030, le monde peut promouvoir la paix, la santé, la prospérité, l’égalité des sexes et les droits de l’homme, tout en assurant un avenir plus durable.
Au sein des Nations Unies, l’OMS s’emploie à garantir la santé de tous les peuples, partout dans le monde.
Garantir la santé à travers les générations
Au cours de ces 75 dernières années, les Nations Unies ont fait une réelle différence dans la vie de milliards de personnes sur tous les continents et à travers les générations.
Par exemple, lorsque l’OMS a annoncé l’éradication de la variole en 1980, une maladie qui sévissait depuis plus de 3 000 ans, ce fut également une victoire pour la coopération mondiale. Aucun pays n’aurait pu y parvenir seul.
Lorsque l’OMS et ses partenaires furent le fer de lance des efforts de lutte contre l’épidémie de VIH, le monde a assisté à un changement monumental dans la manière dont la maladie progressait. Grâce à la coordination mondiale, un nombre croissant de personnes peuvent aujourd’hui prendre en charge cette maladie. Les efforts de prévention donnent en outre des résultats prometteurs. Aucun pays ne pourrait y parvenir seul.
En 2020, le continent africain a été déclaré exempt de poliovirus sauvage, une étape historique pour l’humanité tout entière. En d’autres termes, cinq des six Régions de l’OMS sont désormais exemptes de poliomyélite sauvage, ce qui représente 90 % de la population mondiale. Ce progrès a été accompli car les pays ont pu, avec le soutien de l’OMS, se réunir et coordonner les efforts de vaccination et de santé publique. Aucun pays n’aurait pu y parvenir seul.
Vaincre la pandémie de COVID-19 grâce à la solidarité et au multilatéralisme
Aujourd’hui, une pandémie sans précédent a plongé le monde dans une situation d’urgence sanitaire qui a des répercussions sur nos économies, nos moyens de subsistance et notre santé. La santé est un droit humain, et lorsque ce droit est menacé, tout le reste est en danger.
La pandémie a mis en évidence, aujourd’hui plus que jamais, la nécessité de se rassembler dans l’unité et la solidarité mondiales. Aucun pays ne peut relever seul ces défis.
« La COVID-19 nous offre l’occasion de reconstruire une société meilleure pour l’avenir. Pour y parvenir, nous avons déjà la nécessité et l’innovation. Maintenant, nous avons besoin de courage et de collaboration. Je compte sur vous, et vous pouvez compter sur l’Organisation mondiale de la santé », a déclaré le docteur Hans Henri P. Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe.
ONU75 : L’avenir que nous voulons. Les Nations Unies dont nous avons besoin.
En janvier 2020, l’Organisation des Nations Unies a lancé une consultation mondiale en vue de marquer son 75e anniversaire. Par le biais d’enquêtes et de dialogues, des personnes ont été interrogées sur leurs espoirs et leurs craintes pour l’avenir et, au 21 septembre de cette année, plus d’un million de personnes y avaient participé.
Les trois principales conclusions sont les suivantes :
- Au cœur de la crise actuelle et partout dans le monde, la plupart des personnes interrogées avaient pour exigence première l’amélioration de l’accès aux services de base : soins de santé, eau salubre et assainissement et éducation.
- La priorité suivante porte sur une plus grande solidarité internationale et un soutien accru aux zones les plus durement touchées par la pandémie. Il s’agit notamment de lutter contre la pauvreté et les inégalités et de stimuler l’emploi.
- Si la santé constitue le problème le plus urgent à l’heure actuelle, les personnes interrogées avaient bon espoir que la situation s’améliorerait dans ce domaine. Elles estimaient également que l’accès à l’éducation et les droits des femmes connaîtraient des améliorations.
« Tout au long de cette année anniversaire, nous avons initié une conversation mondiale. Et les résultats sont frappants. Les gens voient grand – ils aspirent aussi très fortement a plus de coopération internationale et de solidarité mondiale. Le moment est venu de répondre à ces aspirations et de réaliser ces objectifs. En cette année du 75e anniversaire, nous sommes confrontés à notre propre moment de 1945. Nous devons rencontrer ce moment. Nous devons faire preuve d’une unité comme jamais auparavant pour surmonter l’urgence d’aujourd’hui, remettre le monde en mouvement, fonctionner et prospérer à nouveau, et défendre la vision de la Charte », a déclaré le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.
Le 30 octobre 2020, la phrase « De nos jours, plus de 90 % de la population mondiale est exempte de poliomyélite » a été remplacée par « En d’autres termes, cinq des six Régions de l’OMS sont désormais exemptes de poliomyélite sauvage, ce qui représente 90 % de la population mondiale. »