Belgique

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Partenaire en santé mondiale

C. T. Brink
Une unité mobile de trypanosomiase humaine africaine en Côte d’Ivoire.
© Photo

Ce contenu a été mis à jour le 11 février 2022.

Un porte-drapeau des bonnes pratiques des donateurs

Le Gouvernement belge assume un rôle de premier plan dans le domaine de la santé mondiale, en collaborant avec l’OMS pour garantir un accès équitable aux soins de santé pour toutes les personnes, partout dans le monde, en particulier pour les plus vulnérables.

Les autorités fédérales et flamandes de Belgique s’engagent à long terme à soutenir les priorités mondiales suivantes en matière de santé : renforcer les systèmes de santé et la couverture sanitaire universelle ; assurer un accès équitable à des produits de santé de qualité, notamment en garantissant l’équité vaccinale, comme avec le centre de transfert de technologies pour les vaccins à ARNm ; lutter contre les maladies transmissibles et les maladies tropicales négligées, en particulier la trypanosomiase africaine, et soutenir la recherche dans ces domaines ; et promouvoir la santé sexuelle et reproductive et les droits connexes. La Belgique est un solide partisan du Groupement d’accès aux technologies contre la COVID-19 (C-TAP), qui a été mis en place pour faciliter l’accès équitable, abordable et en temps opportun aux produits de santé contre la COVID-19 en développant leur approvisionnement.

Outre son appui aux programmes techniques, la Belgique n’a cessé de soutenir la stratégie de l’OMS visant à faire en sorte que l’Organisation soit adaptée à son objectif et mieux à même de réaliser son ambitieux treizième programme général de travail qui aspire à permettre à tous de vivre en bonne santé et à promouvoir le bien-être à tous les âges.


 
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Partenaire indéfectible de la santé mondiale, la Belgique aide l’OMS à construire un monde plus juste et en meilleure santé..

             

Chef de file pour un financement souple

 

Le Gouvernement belge s’est engagé à fournir des fonds volontaires de base sous la forme d’un financement souple pour permettre à l’Organisation de s’adapter plus facilement et de réagir rapidement à l’évolution constante du paysage de la santé publique.

Les contributions de la Belgique proviennent de la Direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD), du Service fédéral de santé publique (à l’appui de la Région européenne de l’OMS) et du Gouvernement flamand qui, en association avec la DGD, soutient la santé maternelle et infantile.

La Ministre belge de la Coopération au développement, Mme Meryame Kitir, a augmenté la contribution volontaire de la Belgique à l’OMS en vue de renforcer les systèmes de santé et de promouvoir la recherche sur les maladies tropicales négligées et leur élimination.

La Belgique a la conviction que l’aide au développement est un facteur d’équité et qu’elle réduit l’écart entre riches et pauvres. Le pays s’est engagé à verser une contribution pluriannuelle volontaire de 16 millions d’euros et de 0,6 million d’euros par an pour un total de 2,4 millions d’euros en faveur de la recherche sur les maladies tropicales (Programme spécial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales) pour la période 2021-2024.

De plus, en décembre 2021, le Gouvernement belge et l’OMS ont signé un nouvel accord de contribution pluriannuel de 8 millions d’euros pour la période 2021-2025, afin d’aider à améliorer l’équité d’accès aux produits et aux technologies de santé à l’échelle mondiale.

La Belgique a travaillé aux côtés de l’OMS pendant la pandémie de COVID-19. Lors du sommet des donateurs « Objectif mondial : unis pour notre avenir » organisé le 27 juin 2020, la Belgique s’est engagée à soutenir la riposte à la COVID-19 en consacrant 4 millions d’euros au Partenariat pour la couverture sanitaire universelle en faveur des systèmes de santé dans certains États fragiles. (Lire la suite)

Plus d’informations en anglais sur le soutien stratégique de la Belgique aux travaux de l’OMS

 

 

 

Principales priorités de la Belgique en matière de santé publique

                                   

  • Renforcement des systèmes de santés et couverture sanitaire universelle
  • Accès aux médicaments
  • Santé reproductive, maternelle et infantile
  • Maladies tropicales négligées, en particulier la trypanosomiase africaine

Renforcement des systèmes de santés et couverture sanitaire universelle

La Belgique apporte un soutien au Partenariat de l’OMS pour la couverture sanitaire universelle, qui aide 115 pays à renforcer leurs systèmes de santé, en insistant particulièrement sur les soins de santé primaires. Cet appui porte sur tous les domaines des systèmes de santé, notamment la gouvernance, le financement, le personnel de santé, l’accès aux médicaments, les ensembles de services et l’organisation des services, les systèmes d’information sanitaire et la surveillance, entre autres, conformément aux priorités nationales. Dans le cadre de la pandémie de COVID-19, le renforcement des stratégies de préparation aux situations d’urgence bénéficie d’un soutien particulier. De plus, le Service public fédéral belge Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement héberge et soutient financièrement (environ 500 000 euros par an) l’Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé de l’OMS qui pilote l’élaboration de politiques de santé fondées sur des données probantes grâce à une analyse complète et rigoureuse de la dynamique des systèmes de soins de santé en Europe.

Plus d’informations (en anglais)


Accès aux médicaments

                         

« En ouvrant la voie à l’élaboration de nouvelles solutions pour assurer l’équité en santé, la Belgique encourage d’autres partenaires à lui emboîter le pas et donne un cap nouveau en matière de leadership pour la santé mondiale. »


 

En décembre 2021, le Gouvernement belge et l’OMS ont signé un nouvel accord de contribution pluriannuel de 8 millions d’euros pour la période 2021-2025, afin d’aider à améliorer l’équité d’accès aux produits et aux technologies de santé à l’échelle mondiale (plus d’information à propos de ce nouvel accord (en anglais)). Cette contribution portera principalement sur l’accès équitable aux produits de santé liés non seulement à l’actuelle pandémie, mais aussi à d’autres maladies transmissibles et non transmissibles. Par ce soutien, le Gouvernement belge facilitera le transfert de technologie par l’intermédiaire du Centre de transfert de ‎technologie pour les vaccins à ARNm et œuvrera à la consolidation de la capacité réglementaire et d’une tarification équitable.

La Belgique est cosignataire de l’Appel à la solidarité. L’appui belge au C-TAP et au Centre de transfert de ‎technologie pour les vaccins à ARNm intervient à un moment charnière. Compte tenu de la complexité du paysage mondial de la santé, il est important de promouvoir des démarches novatrices et d’élargir l’accès équitable à des produits de santé de qualité garantie.

 

Santé sexuelle et reproductive et droits connexes

Atteindre la cible 3.7 des ODD – assurer l’accès universel à des services de santé sexuelle et procréative – continue de poser des difficultés, en particulier dans les pays à faible revenu. Selon les derniers chiffres, il y a eu 295 000 décès maternels en 2017, dont environ 86 % en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Dans le domaine de la contraception, le besoin de solutions modernes n’est pas satisfait pour 218 millions de femmes en âge de procréer sur les 923 millions qui veulent éviter de tomber enceintes. À l’échelle mondiale, 25 millions d’avortements non sécurisés (45 % du total) ont eu lieu chaque année de 2010 à 2014, selon une étude récente publiée par l’OMS et l’Institut Guttmacher dans The Lancet. La majorité des avortements à risque – 97 % – ont eu lieu dans des pays en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.

 

De plus, près d’une femme sur trois dans le monde (30 %) a été exposée, au cours de sa vie, à des violences physiques ou sexuelles au sein de son couple ou à des violences sexuelles commises par une personne autre que son partenaire. Les enjeux restent redoutables. Les problèmes de santé dont les causes sont liées à la sexualité et à la reproduction restent une cause importante de décès, d’invalidité et de souffrances évitables.

Grâce au soutien de la Belgique, y compris le Gouvernement flamand, au travail du Centre collaborateur de l’OMS pour la recherche en santé sexuelle et reproductive de l’Université de Gand et aux travaux du Programme spécial PNUD/FNUAP/UNICEF/OMS/Banque mondiale de recherche, de développement et de formation à la recherche en reproduction humaine, l’OMS exerce une influence majeure en identifiant les priorités de recherche sur la santé sexuelle et reproductive et les droits connexes ; en encourageant, en menant, en évaluant et en coordonnant la recherche interdisciplinaire sur ce thème ; en collaborant avec les pays pour renforcer les capacités nationales de mener des recherches, et en défendant et en soutenant la planification et les politiques nationales en matière de santé qui placent les valeurs et les besoins des femmes au centre des préoccupations afin de parvenir à l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive.

En savoir plus sur le programme de santé maternelle (en anglais)

En savoir plus sur le programme de santé sexuelle et reproductive (en anglais)

 

 

 
Ethiopia: kangaroo mother care
© WHO / Blink Media - Hilina Abebe
Elisabeth Ali, 25, provides skin-to-skin care to her LBW baby at a KMC unit at Felege Hiwot Hospital in Bahir Dar, Ethiopia on 25 March 2021.
© Photo

Maladies tropicales négligées, en particulier la trypanosomiase africaine

 
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Patrick Robert
In a village, a nurse has found a swollen gland in a young woman's neck.
© Photo

La Belgique a fait preuve d’un engagement à long terme dans la lutte contre les maladies tropicales négligées et elle apporte une contribution substantielle à l’élimination de la trypanosomiase africaine, plus communément appelée maladie du sommeil, grâce à un accord à long terme avec l’Institut de médecine tropicale d’Anvers, en Belgique. La Fondation Bill et Melinda Gates apporte une contribution équivalente à celle de la Belgique.

La Belgique a la conviction que l’aide au développement est un facteur d’équité et qu’elle réduit l’écart entre riches et pauvres. Le pays s’est engagé à verser une contribution pluriannuelle volontaire de base de 16 millions d’euros et de 0,6 million d’euros par an pour un total de 2,4 millions d’euros en faveur de la recherche sur les maladies tropicales (Programme spécial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales) pour la période 2021-2024.

Plus d’informations (en anglais)

 

   

Centres collaborateurs de l’OMS en Belgique

Il y a huit centres collaborateurs de l’OMS en Belgique qui travaillent sur un large éventail d’enjeux en matière de santé publique :

  • Centre collaborateur de l’OMS pour la lutte contre les maladies infectieuses, Université d’Anvers
  • Centre collaborateur de l’OMS sur la médecine familiale et les soins de santé primaires, Université de Gand
  • Centre collaborateur de l’OMS pour la recherche en santé sexuelle et reproductive, Université de Gand
  • Centre collaborateur de l’OMS pour la surveillance de l’efficacité des médicaments antihelminthiques contre les géohelminthiases, Université de Gand
  • Centre collaborateur de l’OMS pour le diagnostic du VIH et du sida et l’appui aux laboratoires, Institut de médecine tropicale, Anvers
  • Centre collaborateur de l’OMS pour la recherche et la formation sur les produits de diagnostic de la trypanosomiase africaine, Institut de médecine tropicale, Anvers
  • Centre collaborateur de l’OMS pour les ressources humaines à l’appui de la recherche et des politiques en matière de santé, Katholieke Universiteit, Louvain
  • Centre collaborateur de l’OMS pour l’étude de la santé et du vieillissement de l’appareil musculo-squelettique, Université de Liège
     
    WHO collaborating centres in Belgium

                                                   

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