Principaux messages
« Zéro Palu ! Je m’engage »
A pregnant African woman is taking anti-malarial medication.
Depuis 2000, les pays touchés par le paludisme et leurs partenaires du développement ont fait des progrès remarquables dans la réduction du nombre total de cas et de décès dus au paludisme.
Mais le bilan humain du paludisme reste inacceptablement élevé. Un enfant meurt toutes les 2 minutes de cette maladie que l'on peut prévenir et traiter. Et, chaque année, plus de 200 millions de nouveaux cas sont signalés.
L’OMS est particulièrement inquiète des tendances observées ces dernières années (depuis 2015). La dernière édition du Rapport sur le paludisme dans le monde montre que les progrès stagnent et que, dans certains pays, le paludisme est en augmentation. Nous risquons de ne pas atteindre 2 objectifs essentiels de notre stratégie mondiale de lutte contre le paludisme.
Pour modifier la trajectoire des tendances actuelles du paludisme, il faudra que toutes les parties prenantes intensifient et coordonnent leur action. Mais les progrès ne peuvent être réalisés que si les pays s’approprient la riposte au paludisme.
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, l’OMS se joint cette année au Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, à la Commission de l’Union africaine et à d’autres organisations partenaires pour promouvoir « Zéro Palu ! Je m’engage », une campagne inclusive qui vise à :
- faire en sorte que le paludisme reste une priorité politique ;
- mobiliser des ressources supplémentaires ;
- donner aux communautés les moyens de s’approprier la prévention et la prise en charge de la maladie.