Monsieur le Ministre Mathume Phaahla,
Madame la Ministre Anne Beathe Tvinnereim,
Madame la Commissaire Stella Kyriakides,
Excellences, chers collègues et amis,
Merci de vous joindre à nous pour la onzième réunion du Conseil de facilitation.
Je tiens tout d’abord à saluer nos coprésidents, la Norvège et l’Afrique du Sud, représentées aujourd’hui par leurs ministres.
Je vous remercie de votre dynamisme et d’avoir parrainé la prochaine évaluation de l’Accélérateur ACT, dont il sera plus longuement question lors de notre réunion d’aujourd’hui.
Je remercie notre coorganisateur, la Commission européenne, de la part active qu’elle prend au partenariat.
Je remercie les responsables de l’Accélérateur ACT, nos envoyés, les pays chargés de la mise en œuvre, les donateurs, les représentants des fabricants et de la société civile qui se joignent à nous et, bien sûr, les deux coprésidents du Conseil de facilitation.
Il s’agit d’une instance unique en son genre qui rassemble des parties prenantes très diverses pour discuter des mesures supplémentaires que nous devons prendre collectivement pour garantir un accès équitable aux vaccins, aux tests et aux traitements, et pour aider à endiguer la pandémie de COVID-19. Nous vous sommes reconnaissants de votre participation.
La réunion d’aujourd’hui se tient dans un contexte troublant. Quatre des six régions de l’OMS enregistrent une augmentation du nombre de cas, dus principalement aux sous-variants BA.4 et 5 d’Omicron.
Le virus continue d’évoluer. Il reste imprévisible.
Heureusement, nous avons les armes nécessaires pour réduire considérablement le nombre de cas graves et de décès.
Mais pour le moment, ces armes d’importance vitale sont à la disposition de certains, mais pas de tous. C’est pour cela que nous sommes ici aujourd’hui.
Des centaines de millions de personnes, parmi lesquelles des dizaines de millions d’agents de santé et de personnes âgées dans les pays à faible revenu, ne sont toujours pas vaccinées, ce qui signifie qu’elles sont vulnérables aux futures vagues de la pandémie.
Alors qu’un nombre record de pays ont finalement atteint nos objectifs de couverture de 10 % et de 40 %, seuls 58 pays jusqu’à présent ont atteint l’objectif de vaccination de 70 % fixé à juin 2022.
Concernant les vaccins, on est passé d’un problème d’offre à un problème de demande et de distribution. Mais quand il s’agit d’obtenir des tests et des traitements, les batailles que nous menons restent en grande partie les mêmes.
Une volonté politique et un financement sont indispensables pour passer des vaccins à la vaccination, pour passer des tests au dépistage et pour rendre les nouveaux traitements accessibles aux communautés.
Lors de notre réunion d’aujourd’hui, nous entendrons les dernières nouvelles sur l’action menée pour améliorer la couverture vaccinale dans les 34 pays où la couverture était la plus faible au début de l’année ; certains ont fait des progrès notables, mais beaucoup sont encore confrontés à des difficultés importantes.
Les dernières informations nous seront également communiquées sur l’accès aux nouveaux traitements contre la COVID-19 et sur le rôle de l’accélérateur ACT et de ses organismes dans la transition vers la maîtrise à long terme de la COVID-19.
J’ai hâte d’entendre vos idées sur la façon dont nous pouvons ensemble prendre les engagements politiques et financiers nécessaires pour mettre fin à cette pandémie, et tirer les leçons du fonctionnement de l’Accélérateur ACT pour renforcer l’architecture sanitaire mondiale de façon à prévenir les situations d’urgence, à s’y préparer et à y riposter.
J’ai maintenant le plaisir de passer la parole à Bruce, afin qu’il invite nos trois coorganisateurs d’aujourd’hui à s’exprimer.
Je vous remercie.