Bonjour, bon après-midi et bonsoir.
Aujourd’hui, l’OMS lance l’Initiative d’accès pour renoncer au tabac, qui vise à aider les 1,3 milliard de consommateurs de tabac du monde à y renoncer pendant la pandémie.
Cette initiative aidera les gens à accéder librement aux ressources dont ils ont besoin pour renoncer au tabac, comme les traitements de substitution nicotinique et la possibilité de consulter une agente de santé numérique pour obtenir des conseils.
Le tabagisme tue huit millions de personnes par an, mais si les consommateurs cherchent une motivation pour mettre fin à cette habitude, la pandémie peut les y encourager.
Il est prouvé que les fumeurs risquent davantage que les non-fumeurs de développer une forme grave de COVID-19.
Dirigé par l’OMS, ce projet est mené en collaboration avec l’Équipe spéciale interorganisations des Nations Unies pour la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles et réunit des partenaires du secteur des technologies, de l’industrie pharmaceutique et des ONG comme PATH et la Coalition pour l’accès aux médicaments et aux produits de lutte contre les MNT.
Nous remercions notre premier partenaire industriel, Johnson & Johnson Consumer Health, qui a fait un don de près de 40 000 patchs à la nicotine.
Nous sommes également heureux de vous présenter Florence, la toute première agente de santé numérique de l’OMS et du monde, basée sur l’intelligence artificielle.
Florence s’attaque aux idées reçues entourant la COVID-19 et le tabac et aide les gens à élaborer un plan personnalisé pour renoncer au tabac.
Florence est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, par vidéo ou messages textuels, pour aider les gens à obtenir des informations fiables.
Florence s’appuie sur une technologie conçue par la société Soul Machines basée à San Francisco et en Nouvelle-Zélande, avec le soutien d’Amazon Web Services et de Google Cloud.
L’OMS en est à la dernière étape de l’ajout de partenaires et encourage les entreprises pharmaceutiques et technologiques à s’associer à cette initiative qui aidera les gens à réduire leur risque face à la COVID-19 et à mener une vie plus saine.
Dans un premier temps, nous lancerons cette initiative en Jordanie, avant de l’étendre à l’échelle mondiale au cours des prochains mois.
Pour vous parler de cette initiative, j’aimerais vous présenter Son Altesse Royale la Princesse Dina de Jordanie.
La princesse Dina est une amie de longue date. Elle est la présidente de l’Union internationale contre le cancer et a consacré sa vie à la lutte antitabac à l’échelle mondiale.
Princesse Dina, vous avez la parole.
===
Merci à la princesse Dina et à Thibaut Mongon.
Merci beaucoup, princesse Dina, et vous aussi Thibaut, du temps que vous avez accepté de nous accorder.
Revenons maintenant à la COVID-19. Aujourd’hui, ce sont 12 millions de cas qui ont été enregistrés dans le monde.
Ainsi, en six semaines, leur nombre a plus que doublé.
Nous sommes mis à rude épreuve dans tous les domaines. Pour les personnes qui vivent dans la pauvreté et dont l’accès à des services de santé de qualité est limité, voire inexistant, la COVID 19 n’est pas la seule menace qui pèse sur leur vie et leurs moyens de subsistance.
D’autres maladies comme la rougeole, la poliomyélite et le paludisme tirent parti d’une suspension de la vaccination et d’une interruption des chaînes d’approvisionnement de fournitures médicales.
L’OMS continue de travailler avec ses partenaires pour faire en sorte que la priorité aille aux plus pauvres et aux plus marginalisés.
Cela nécessite de redémarrer la vaccination systématique et de garantir que les fournitures médicales parviennent aux agents de santé du monde entier.
Il reste encore beaucoup à faire.
Qu’il s’agisse des pays où la croissance est exponentielle ou bien d’endroits qui assouplissent les restrictions et qui commencent maintenant à voir augmenter le nombre de cas.
Nous avons besoin de leadership, de participation communautaire et de solidarité collective.
Venir à bout de cette pandémie ne pourra se faire que par une action volontariste associée à l’unité nationale et à la solidarité mondiale.
Partout dans le monde, de nombreux exemples ont montré que même lorsqu’elle est très intense, l’épidémie peut être maîtrisée.
Parmi ces exemples, on peut citer la Corée du Sud, l’Espagne et l’Italie, et même Dharavi – une zone densément peuplée de la mégapole de Mumbai. La clé pour briser les chaînes de transmission et supprimer le virus consiste à se concentrer sur l’engagement communautaire et sur les fondamentaux que sont les tests, la recherche de cas, l’isolement et le traitement de toutes les personnes malades.
===
Parallèlement au combat que nous continuons de mener contre la pandémie, nous étudions également l’origine du virus.
Deux experts de l’OMS sont en route pour la Chine
afin d’y rencontrer d’autres scientifiques et en apprendre davantage sur les progrès réalisés dans la compréhension du réservoir animal de la COVID-19 et savoir comment la maladie est passée de l’animal à l’homme.
Cela contribuera à jeter les bases de la mission internationale que l’OMS dirigera pour étudier l’origine du virus.
===
La COVID-19 a, certes, entraîné son lot de difficultés, mais elle a aussi montré la voie à suivre pour d’autres défis qui menacent l’humanité.
Ainsi, la crise de la résistance croissante aux antimicrobiens fait figure de tsunami que l’on observerait au ralenti et la recherche-développement de nouveaux antibiotiques peine à rattraper son retard alors même que les infections résistantes gagnent du terrain.
Si nous n’agissons pas rapidement et dans la durée, nous risquons un scénario apocalyptique à l’échelle mondiale dans lequel les blessures et les affections courantes redeviennent les principales causes de mortalité.
Le Fonds d’action pour combattre la résistance aux antimicrobiens vise à s’attaquer à cette question en renforçant et en accélérant la recherche et le développement d’antibiotiques grâce à des investissements qui changent la donne dans des entreprises de biotechnologie du monde entier.
Qu’il s’agisse de la COVID-19 ou de la résistance aux antimicrobiens, notre meilleure arme consiste à travailler ensemble dans une logique d’unité nationale et de solidarité mondiale.
Je vous remercie.
Aujourd’hui, l’OMS lance l’Initiative d’accès pour renoncer au tabac, qui vise à aider les 1,3 milliard de consommateurs de tabac du monde à y renoncer pendant la pandémie.
Cette initiative aidera les gens à accéder librement aux ressources dont ils ont besoin pour renoncer au tabac, comme les traitements de substitution nicotinique et la possibilité de consulter une agente de santé numérique pour obtenir des conseils.
Le tabagisme tue huit millions de personnes par an, mais si les consommateurs cherchent une motivation pour mettre fin à cette habitude, la pandémie peut les y encourager.
Il est prouvé que les fumeurs risquent davantage que les non-fumeurs de développer une forme grave de COVID-19.
Dirigé par l’OMS, ce projet est mené en collaboration avec l’Équipe spéciale interorganisations des Nations Unies pour la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles et réunit des partenaires du secteur des technologies, de l’industrie pharmaceutique et des ONG comme PATH et la Coalition pour l’accès aux médicaments et aux produits de lutte contre les MNT.
Nous remercions notre premier partenaire industriel, Johnson & Johnson Consumer Health, qui a fait un don de près de 40 000 patchs à la nicotine.
Nous sommes également heureux de vous présenter Florence, la toute première agente de santé numérique de l’OMS et du monde, basée sur l’intelligence artificielle.
Florence s’attaque aux idées reçues entourant la COVID-19 et le tabac et aide les gens à élaborer un plan personnalisé pour renoncer au tabac.
Florence est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, par vidéo ou messages textuels, pour aider les gens à obtenir des informations fiables.
Florence s’appuie sur une technologie conçue par la société Soul Machines basée à San Francisco et en Nouvelle-Zélande, avec le soutien d’Amazon Web Services et de Google Cloud.
L’OMS en est à la dernière étape de l’ajout de partenaires et encourage les entreprises pharmaceutiques et technologiques à s’associer à cette initiative qui aidera les gens à réduire leur risque face à la COVID-19 et à mener une vie plus saine.
Dans un premier temps, nous lancerons cette initiative en Jordanie, avant de l’étendre à l’échelle mondiale au cours des prochains mois.
Pour vous parler de cette initiative, j’aimerais vous présenter Son Altesse Royale la Princesse Dina de Jordanie.
La princesse Dina est une amie de longue date. Elle est la présidente de l’Union internationale contre le cancer et a consacré sa vie à la lutte antitabac à l’échelle mondiale.
Princesse Dina, vous avez la parole.
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Merci à la princesse Dina et à Thibaut Mongon.
Merci beaucoup, princesse Dina, et vous aussi Thibaut, du temps que vous avez accepté de nous accorder.
Revenons maintenant à la COVID-19. Aujourd’hui, ce sont 12 millions de cas qui ont été enregistrés dans le monde.
Ainsi, en six semaines, leur nombre a plus que doublé.
Nous sommes mis à rude épreuve dans tous les domaines. Pour les personnes qui vivent dans la pauvreté et dont l’accès à des services de santé de qualité est limité, voire inexistant, la COVID 19 n’est pas la seule menace qui pèse sur leur vie et leurs moyens de subsistance.
D’autres maladies comme la rougeole, la poliomyélite et le paludisme tirent parti d’une suspension de la vaccination et d’une interruption des chaînes d’approvisionnement de fournitures médicales.
L’OMS continue de travailler avec ses partenaires pour faire en sorte que la priorité aille aux plus pauvres et aux plus marginalisés.
Cela nécessite de redémarrer la vaccination systématique et de garantir que les fournitures médicales parviennent aux agents de santé du monde entier.
Il reste encore beaucoup à faire.
Qu’il s’agisse des pays où la croissance est exponentielle ou bien d’endroits qui assouplissent les restrictions et qui commencent maintenant à voir augmenter le nombre de cas.
Nous avons besoin de leadership, de participation communautaire et de solidarité collective.
Venir à bout de cette pandémie ne pourra se faire que par une action volontariste associée à l’unité nationale et à la solidarité mondiale.
Partout dans le monde, de nombreux exemples ont montré que même lorsqu’elle est très intense, l’épidémie peut être maîtrisée.
Parmi ces exemples, on peut citer la Corée du Sud, l’Espagne et l’Italie, et même Dharavi – une zone densément peuplée de la mégapole de Mumbai. La clé pour briser les chaînes de transmission et supprimer le virus consiste à se concentrer sur l’engagement communautaire et sur les fondamentaux que sont les tests, la recherche de cas, l’isolement et le traitement de toutes les personnes malades.
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Parallèlement au combat que nous continuons de mener contre la pandémie, nous étudions également l’origine du virus.
Deux experts de l’OMS sont en route pour la Chine
afin d’y rencontrer d’autres scientifiques et en apprendre davantage sur les progrès réalisés dans la compréhension du réservoir animal de la COVID-19 et savoir comment la maladie est passée de l’animal à l’homme.
Cela contribuera à jeter les bases de la mission internationale que l’OMS dirigera pour étudier l’origine du virus.
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La COVID-19 a, certes, entraîné son lot de difficultés, mais elle a aussi montré la voie à suivre pour d’autres défis qui menacent l’humanité.
Ainsi, la crise de la résistance croissante aux antimicrobiens fait figure de tsunami que l’on observerait au ralenti et la recherche-développement de nouveaux antibiotiques peine à rattraper son retard alors même que les infections résistantes gagnent du terrain.
Si nous n’agissons pas rapidement et dans la durée, nous risquons un scénario apocalyptique à l’échelle mondiale dans lequel les blessures et les affections courantes redeviennent les principales causes de mortalité.
Le Fonds d’action pour combattre la résistance aux antimicrobiens vise à s’attaquer à cette question en renforçant et en accélérant la recherche et le développement d’antibiotiques grâce à des investissements qui changent la donne dans des entreprises de biotechnologie du monde entier.
Qu’il s’agisse de la COVID-19 ou de la résistance aux antimicrobiens, notre meilleure arme consiste à travailler ensemble dans une logique d’unité nationale et de solidarité mondiale.
Je vous remercie.