Bonjour, bon après-midi ou bonsoir. ‎

Plus de 15 millions de cas de COVID-19 et près de 620 000 décès ont ‎été notifiés à l’OMS.‎

Bien que tous les pays soient touchés, une transmission intense ‎continue d’être observée dans un groupe relativement restreint de ‎pays. ‎

Près de 10 millions de cas, soit les deux tiers du nombre total à ‎l’échelle mondiale, concernent 10 pays, et près de la moitié de tous les ‎cas signalés jusqu’à présent ont été relevés dans trois pays seulement.‎

Comme nous l’avons dit précédemment, les deux piliers ‎fondamentaux de la riposte sont l’initiative politique des dirigeants et ‎l’engagement des communautés. ‎

L’un des outils sur lesquels les gouvernements peuvent s’appuyer est ‎la loi – non pas pour contraindre, mais pour protéger la santé tout en ‎défendant les droits humains.‎

Hier, l’OMS, le Programme des Nations Unies pour le développement ‎et l’Université de Georgetown ont lancé le COVID-19 Law Lab, base de ‎données sur la législation mise en oeuvre par les pays pour faire face à ‎la pandémie. ‎

Cette initiative regroupe des informations sur les déclarations d’état ‎d’urgence, les mesures de quarantaine, la surveillance ‎épidémiologique, les mesures juridiques relatives au port du masque, ‎la distanciation physique et l’accès aux médicaments et aux vaccins. ‎

Lorsqu’elles sont bien conçues, les lois peuvent aider à mettre en place ‎des systèmes de santé solides ; à évaluer et à approuver des ‎médicaments et des vaccins efficaces et sans danger ; et à faire ‎respecter les mesures visant à créer des espaces publics et des lieux de ‎travail plus sains et plus sûrs. ‎

En revanche, lorsqu’elles sont mal conçues ou insuffisament mises en ‎œuvre ou appliquées, elles peuvent nuire aux populations ‎marginalisées, renforcer la stigmatisation et la discrimination et ‎entraver les efforts visant à mettre fin à la pandémie.‎
Cette base de données continuera de s’étoffer à mesure que des pays ‎et des thèmes y seront ajoutés. ‎
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Mais il existe un outil encore plus puissant que la loi : c’est de donner ‎aux gens l’information dont ils ont besoin pour se protéger et protéger ‎les autres. ‎

La meilleure façon d’empêcher la transmission et de sauver des vies ‎est de s’assurer que les personnes et les communautés gèrent leurs ‎propres risques et prennent des décisions fondées sur des données ‎probantes pour protéger leur santé et celle de leur entourage.‎

La pandémie a bouleversé la vie de milliards de personnes. Nombreux ‎sont ceux à ne pas être sortis de chez eux depuis des mois. ‎

Il est tout à fait compréhensible que les gens veuillent reprendre leur ‎vie en main.‎

Mais nous ne reviendrons pas à la « vie d’avant ». La pandémie a déjà ‎changé notre façon de vivre. Pour nous adapter à cette « vie nouvelle ‎‎», il faut notamment trouver des moyens de vivre en toute sécurité.‎

Rien n’est impossible, mais ces moyens dépendront de l’endroit où ‎nous vivons et de notre situation personnelle. ‎

Il s’agit de faire de bons choix. ‎

Nous demandons à chacun d’entre vous, lorsque vous déciderez où ‎vous allez, ce que vous allez faire et qui vous allez rencontrer, de ‎traiter ces décisions comme si elles étaient vitales – parce que c’est ‎bien de cela qu’il s’agit. ‎

Votre vie n’est peut-être pas en danger, mais vos choix pourraient ‎déterminer si quelqu’un que vous aimez ou un parfait étranger va ‎vivre ou bien mourir.‎

Ces dernières semaines, on a observé des flambées épidémiques ‎associées à des boîtes de nuit et à d’autres rassemblements et ce, ‎même dans des endroits où la transmission avait été jugulée. ‎

Nous devons garder à l’esprit que la plupart des gens sont encore ‎sensibles à ce virus. Tant qu’il circule, tout le monde est en danger.‎

Ce n’est pas parce que les cas sont peu nombreux là où vous vivez que ‎vous pouvez baisser votre garde. ‎

Ne comptez pas sur les autres pour vous protéger. Nous avons tous un ‎rôle à jouer pour nous protéger nous-mêmes et nous protéger les uns ‎les autres. ‎

Tout d’abord, il faut bien se renseigner sur sa propre situation. Savez-‎vous combien de cas ont été signalés hier là où vous vivez ? Savez-‎vous où trouver cette information ? ‎

Ensuite, savez-vous comment réduire au minimum votre exposition ? ‎Faites-vous attention à maintenir une distance d’au moins un mètre ‎avec les autres ? Vous lavez-vous encore les mains régulièrement ? ‎Suivez-vous les conseils de vos autorités locales ? ‎

Peu importe l’endroit où vous vivez ou l’âge que vous avez, vous ‎pouvez jouer un rôle de chef de file au sein de votre communauté, non ‎seulement pour vaincre la pandémie, mais également pour ‎reconstruire en mieux.‎

Nous l’avons vu ces dernières années, des jeunes dirigent des ‎mouvements populaires contre le changement climatique et pour ‎l’égalité raciale.‎

Aux jeunes de lancer maintenant un mouvement mondial pour la ‎santé – pour un monde dans lequel la santé est un droit fondamental, ‎et non un privilège.‎

Je vous remercie.‎