• Le Comité d’urgence s’est réuni cette semaine et a formulé une série de recommandations concernant la flambée épidémique de COVID-19. Alors que la maladie a entraîné près de deux millions de décès et que de nouveaux variants apparaissent dans plusieurs pays, le Comité d’urgence a souligné que les gouvernements devaient faire tout leur possible pour infléchir la courbe des infections au moyen de mesures de santé publique éprouvées.
  • Je me félicite que le Comité d’urgence mette résolument l’accent sur le déploiement équitable des vaccins contre la COVID-19. Je veux que dans les 100 prochains jours, la vaccination soit engagée dans tous les pays, en veillant à protéger d’abord les soignants et les personnes à risque.
  • J’attends avec le plus grand intérêt le début de la session du Conseil exécutif, la semaine prochaine, et me réjouis de collaborer avec les fabricants et les pays pour garantir la disponibilité des vaccins et leur distribution équitable à travers le monde.

 


Bonjour, bon après-midi et bonsoir. 

 

Le Comité d’urgence s’est réuni cette semaine et a formulé une série de recommandations concernant la flambée épidémique de COVID-19. 

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que les variants et les vaccins ont été au cœur des discussions, de même que la situation épidémiologique actuelle.

Des pics de cas sont enregistrés dans plusieurs pays d’Europe, d’Afrique et des Amériques, et différents facteurs alimentent le risque de transmission. 

Cela tient au fait que, collectivement, nous ne parvenons pas à rompre les chaînes de transmission, ni dans la communauté, ni au sein des ménages. 

Nous devons faire en sorte d’agir de façon plus conforme à nos intentions, au niveau des pays comme au niveau individuel, car aujourd’hui, la pression sur les hôpitaux et sur les soignants est immense. 

Alors que la maladie a entraîné près de deux millions de décès et que de nouveaux variants apparaissent dans plusieurs pays, le Comité d’urgence a souligné que les gouvernements devaient faire tout leur possible pour infléchir la courbe des infections au moyen de mesures de santé publique éprouvées. 

Plus nous supprimerons le virus, moins il pourra muter. 

Nous devons donc être plus efficients que le virus et atteindre l’excellence dans chacune de nos actions. 

La seule façon de sortir de la tourmente actuelle est bien de partager les outils que nous avons et de nous engager à les utiliser ensemble. 

Le Comité a appelé à renforcer les moyens de séquençage nationaux afin de pouvoir suivre efficacement l’évolution du virus et répondre aux nouveaux défis qui en découlent. 

La période actuelle est un moment charnière dans la pandémie et je me réjouis de voir le Comité d’urgence mettre résolument l’accent sur le déploiement équitable des vaccins contre la COVID-19. 

Les soignants sont épuisés, les systèmes de santé sont sous tension et les stocks d’oxygène atteignent des niveaux dangereusement bas dans certains pays. 

Il est temps aujourd’hui d’avancer ensemble, en se fondant sur notre commune humanité, et de déployer les vaccins au bénéfice des agents de santé et des personnes à risque.                                  

C’est un élément décisif si l’on veut sauver des vies, protéger les systèmes de santé et assurer un redressement équitable.                                             

Nous avons également mis au point des orientations actualisées sur la meilleure façon de protéger les résidents d’établissements de soins de longue durée, sachant à cet égard que l’isolement a des conséquences très négatives sur la santé physique et mentale. 

Ces orientations visent à empêcher le virus à l’origine de la COVID-19 d’entrer dans ces établissements et à garantir la sécurité de ceux que nous aimons. 

=== 

Je me réjouis de voir qu’en Jordanie, les réfugiés ont commencé à être vaccinés cette semaine. 

Je suis très reconnaissant au gouvernement de ce pays de veiller ainsi à ce que cette population ne soit pas laissée-pour-compte. 

Il est indispensable que cette dynamique en faveur d’un déploiement équitable des vaccins se poursuive dans les semaines à venir. 

J’ai choisi la santé publique car je voulais contribuer à ce que chacun, partout, ait accès à des services de santé de qualité.

Je sais moi-même ce que signifie venir d’un continent où tous les services de santé ne sont pas disponibles. 

Quand les médicaments contre le sida sont arrivés, on ne les trouvait d’abord que dans les pays riches, jusqu’à ce qu’un mouvement historique associant défenseurs de la santé, membres de la société civile et fabricants permette le déploiement d’antirétroviraux d’un coût modique. 

Si l’on prend l’exemple du virus H1N1, la pandémie était terminée quand les pays à faible revenu ont commencé à être alimenté en vaccins. 

Nous ne voulons pas voir de tels exemples se reproduire. 

Les vaccins contre la COVID-19 sont une avancée scientifique majeure et je suis convaincu que le Mécanisme COVAX nous permettra de les distribuer bien plus efficacement que ce qui a été le cas dans le passé. 

Nous travaillons dur, mais nous devons tous redoubler d’efforts pour que ces produits atteignent ceux qui en ont le plus besoin. 

Je n’aurai de cesse de le répéter dans les semaines à venir car, comme je l’ai dit lundi, je veux que dans le 100 prochains jours, la vaccination soit engagée dans tous les pays en veillant à protéger d’abord les soignants et les personnes à risque. 

J’attends avec le plus grand intérêt le début de la session du Conseil exécutif, la semaine prochaine, et me réjouis de collaborer avec les fabricants et les pays pour garantir la disponibilité des vaccins et leur distribution équitable à travers le monde. 

Je voudrais maintenant donner la parole au Président du Comité d’urgence, le Professeur Didier Houssin, pour évoquer les recommandations du Comité. 

Professeur, vous avez la parole. 

=== 

Un grand merci, cher Professeur, pour ces recommandations qui vont jouer un rôle très important pour aider le monde à combattre la COVID-19. 

Plus nous ferons preuve de solidarité, plus sauverons de vies et plus vite nous mettrons un terme à cette pandémie.

Je vous remercie.