Aperçu de la situation
Entre le 1er janvier 2021 et le 11 mars 2021, le point focal national RSI pour l’Arabie saoudite a notifié sept cas supplémentaires d’infection par le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV), dont trois décès associés
Description de la situation
Entre le 1er janvier 2021 et le 11 mars 2021, le point focal national RSI pour l’Arabie saoudite a notifié sept cas supplémentaires d’infection par le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV), dont trois décès associés. Un cas précédemment signalé (cas n°2 dans le bulletin d’information sur les flambées épidémiques publié le 1er février 2021) est également décédé. Ces cas sont survenus dans les régions de Riyad (quatre cas), de Djedda (un cas), d’Al-Ahsaa (un cas) et de La Mecque (un cas).
Le lien ci-dessous renvoie aux données détaillées sur les sept cas notifiés.
Cas d’infection par le MERS-CoV notifiés entre le 1er janvier et le 11 mars 2021
Pour la période allant de 2012 au 11 mars 2021, un total de 2574 cas d’infection par le MERS-CoV confirmés en laboratoire et 886 décès associés ont été notifiés à l’OMS au titre du Règlement sanitaire international (RSI 2005) à l’échelle mondiale. Le nombre total de décès correspond au nombre de décès dont l’OMS a eu connaissance jusqu’à présent grâce au suivi avec les États Membres touchés.
Le lien ci-dessous renvoie aux données détaillées sur les sept cas notifiés.
Cas d’infection par le MERS-CoV notifiés entre le 1er janvier et le 11 mars 2021
Pour la période allant de 2012 au 11 mars 2021, un total de 2574 cas d’infection par le MERS-CoV confirmés en laboratoire et 886 décès associés ont été notifiés à l’OMS au titre du Règlement sanitaire international (RSI 2005) à l’échelle mondiale. Le nombre total de décès correspond au nombre de décès dont l’OMS a eu connaissance jusqu’à présent grâce au suivi avec les États Membres touchés.
Action de santé publique
Évaluation du risque par l’OMS
L’infection par le MERS-CoV peut provoquer une maladie grave, associée à une forte mortalité. Les infections humaines résultent d’un contact direct ou indirect avec des dromadaires. Le MERS-CoV a démontré sa capacité à se transmettre d’une personne à l’autre. La transmission interhumaine observée à ce jour n’est pas durable, se produisant essentiellement parmi des contacts proches ou dans des établissements de soins.
La notification de cas supplémentaires ne modifie pas l’évaluation globale du risque. Toutefois, en raison de la pandémie actuelle de COVID-19, les capacités de dépistage de l’infection à MERS-CoV ont été gravement affectées dans de nombreux pays, la plupart des ressources ayant été réorientées vers le SARS-CoV-2. Le Ministère saoudien de la santé s’emploie à accroître les capacités de dépistage pour garantir une meilleure détection des infections à MERS-CoV.
L’OMS s’attend à ce que de nouveaux cas d’infection par le MERS-CoV soient notifiés au Moyen-Orient et à ce que la maladie continue d’être exportée vers d’autres pays par des personnes susceptibles d’avoir contracté l’infection après une exposition à des dromadaires, à des produits animaux (par exemple par consommation de lait cru de chamelle) ou à des cas humains (par exemple dans un établissement de santé).
L’OMS continue de surveiller la situation épidémiologique et de procéder à des évaluations des risques sur la base des informations les plus récentes.
La notification de cas supplémentaires ne modifie pas l’évaluation globale du risque. Toutefois, en raison de la pandémie actuelle de COVID-19, les capacités de dépistage de l’infection à MERS-CoV ont été gravement affectées dans de nombreux pays, la plupart des ressources ayant été réorientées vers le SARS-CoV-2. Le Ministère saoudien de la santé s’emploie à accroître les capacités de dépistage pour garantir une meilleure détection des infections à MERS-CoV.
L’OMS s’attend à ce que de nouveaux cas d’infection par le MERS-CoV soient notifiés au Moyen-Orient et à ce que la maladie continue d’être exportée vers d’autres pays par des personnes susceptibles d’avoir contracté l’infection après une exposition à des dromadaires, à des produits animaux (par exemple par consommation de lait cru de chamelle) ou à des cas humains (par exemple dans un établissement de santé).
L’OMS continue de surveiller la situation épidémiologique et de procéder à des évaluations des risques sur la base des informations les plus récentes.
Conseils de l’OMS
Au vu de la situation actuelle et des informations disponibles, l’OMS rappelle qu’il est important que tous les États Membres assurent une surveillance rigoureuse des infections respiratoires aiguës et examinent avec soin toute présentation inhabituelle.
L’application des mesures de lutte anti-infectieuse est essentielle pour éviter la propagation du MERS-CoV dans les établissements de santé. Il n’est pas toujours possible d’identifier les patients porteurs de ce virus à un stade précoce car, à l’instar d’autres infections respiratoires, les premiers symptômes de l’infection à MERS-CoV ne sont pas spécifiques. Les agents de santé doivent donc appliquer systématiquement les précautions standard avec tous les patients, quel que soit leur diagnostic. Ils devront compléter ces précautions standard par des précautions contre les gouttelettes lorsqu’ils dispensent des soins à des patients présentant des symptômes d’infection respiratoire aiguë. Il leur faudra aussi adjoindre à ces mesures des précautions contact et le port d’une protection oculaire quand ils s’occupent de cas probables ou confirmés d’infection par le MERS-CoV, ainsi que des précautions aériennes lorsqu’ils pratiquent des actes générant des aérosols ou se trouvent dans une structure où ces actes sont réalisés.
L’identification, la prise en charge et l’isolement rapides des cas, la quarantaine assistée des contacts, l’application de mesures appropriées de lutte anti-infectieuse et une communication claire et cohérente sur les risques concourent à prévenir la transmission interhumaine du MERS-CoV.
L’infection à MERS-CoV semble prendre une forme plus grave chez les patients atteints de diabète, d’insuffisance rénale et de pneumopathie chronique, ainsi que chez les sujets immunodéprimés. Par conséquent, les personnes présentant ces affections sous-jacentes doivent éviter tout contact rapproché avec les animaux, en particulier les dromadaires, lorsqu’elles se rendent dans des fermes, sur des marchés ou dans des étables où l’on sait que le virus risque de circuler. Il convient d’appliquer des mesures générales d’hygiène, notamment se laver systématiquement les mains avant et après avoir touché un animal et éviter tout contact avec des animaux malades.
Les règles d’hygiène alimentaire doivent également être respectées. Il faut éviter de boire du lait cru de chamelle ou de l’urine de chameau, ou encore de consommer de la viande insuffisamment cuite.
L’OMS ne préconise pas de dépistage spécial aux points d’entrée en rapport avec cet évènement et ne recommande pas non plus l’application de restrictions aux voyages ou au commerce.
L’application des mesures de lutte anti-infectieuse est essentielle pour éviter la propagation du MERS-CoV dans les établissements de santé. Il n’est pas toujours possible d’identifier les patients porteurs de ce virus à un stade précoce car, à l’instar d’autres infections respiratoires, les premiers symptômes de l’infection à MERS-CoV ne sont pas spécifiques. Les agents de santé doivent donc appliquer systématiquement les précautions standard avec tous les patients, quel que soit leur diagnostic. Ils devront compléter ces précautions standard par des précautions contre les gouttelettes lorsqu’ils dispensent des soins à des patients présentant des symptômes d’infection respiratoire aiguë. Il leur faudra aussi adjoindre à ces mesures des précautions contact et le port d’une protection oculaire quand ils s’occupent de cas probables ou confirmés d’infection par le MERS-CoV, ainsi que des précautions aériennes lorsqu’ils pratiquent des actes générant des aérosols ou se trouvent dans une structure où ces actes sont réalisés.
L’identification, la prise en charge et l’isolement rapides des cas, la quarantaine assistée des contacts, l’application de mesures appropriées de lutte anti-infectieuse et une communication claire et cohérente sur les risques concourent à prévenir la transmission interhumaine du MERS-CoV.
L’infection à MERS-CoV semble prendre une forme plus grave chez les patients atteints de diabète, d’insuffisance rénale et de pneumopathie chronique, ainsi que chez les sujets immunodéprimés. Par conséquent, les personnes présentant ces affections sous-jacentes doivent éviter tout contact rapproché avec les animaux, en particulier les dromadaires, lorsqu’elles se rendent dans des fermes, sur des marchés ou dans des étables où l’on sait que le virus risque de circuler. Il convient d’appliquer des mesures générales d’hygiène, notamment se laver systématiquement les mains avant et après avoir touché un animal et éviter tout contact avec des animaux malades.
Les règles d’hygiène alimentaire doivent également être respectées. Il faut éviter de boire du lait cru de chamelle ou de l’urine de chameau, ou encore de consommer de la viande insuffisamment cuite.
L’OMS ne préconise pas de dépistage spécial aux points d’entrée en rapport avec cet évènement et ne recommande pas non plus l’application de restrictions aux voyages ou au commerce.
Plus d'informations
À propos du MERS-CoV (en anglais)
Principaux repères sur le MERS-CoV
Autres bulletins d’information sur le MERS-CoV
Profil de l’Arabie saoudite
Bulletins mensuels sur la situation du MERS-CoV : Région de la Méditerranée orientale (en anglais)
Comité d’urgence du RSI concernant le MERS-CoV (en anglais)
MERS : Synthèse et évaluation du risque par l’OMS (en anglais)
Définitions de cas provisoires révisées pour la notification à l’OMS – MERS-CoV
Principaux repères sur le MERS-CoV
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Définitions de cas provisoires révisées pour la notification à l’OMS – MERS-CoV