Indice UV

L'augmentation marquée de l’incidence des cancers cutanés dans les populations à la peau claire partout dans le monde est étroitement associée à une exposition excessive au rayonnement UV solaire ou émis par des sources artificielles, par exemple des lits de bronzage. Les données actuelles indiquent que les habitudes personnelles d’exposition solaire constituent le facteur de risque individuel plus important des lésions dues au rayonnement UV.

L’indice UV est un instrument important au moyen duquel sensibiliser le public aux risques d’une exposition excessive au rayonnement UV et l'alerter de la nécessité d’adopter des mesures de protection. L’indice UV a été défini par l’OMS, le Programme des Nations Unies pour l’environnement et l’Organisation météorologique mondiale, dans le cadre d’un effort international. Encourager les gens à réduire leur exposition solaire permettra de diminuer les effets nocifs de cette dernière sur la santé et de réduire sensiblement les dépenses de soins de santé.

Le programme INTERSUN œuvre à l’harmonisation de l’indice UV et conseille aux pouvoirs publics d’employer cet outil pédagogique dans leurs programmes de promotion de la santé. L’OMS encourage les médias et l’industrie du tourisme à publier des prévisions de l’indice UV et à promouvoir des messages de protection solaire.

L’intensité du rayonnement UV, et par conséquent les valeurs de l’indice, varient tout au long de la journée. Lorsqu’on rend compte de l’indice UV, on met l’accent sur sa valeur maximum au cours d’une journée donnée. Celle-ci est atteinte au cours des deux heures qui précèdent et suivent le midi solaire. En fonction de la situation géographique et de l’application ou non d’un horaire d’été, le midi solaire se situe entre midi et deux heures de l’après-midi. Les médias présentent habituellement une prévision de l’indice UV maximum pour le lendemain.

L'indice universel de rayonnement UV solaire est destiné aux autorités nationales et locales ainsi qu'aux organisations non gouvernementales agissant dans le domaine de la prévention des cancers cutanés, de même qu’aux bureaux météorologiques et à leurs relais dans les médias. Sa publication peut servir de point de départ à l’élaboration et à la mise en oeuvre d’une approche intégrée de santé publique en matière de protection solaire et de prévention des cancers cutanés.