L’OMS se félicite d’un nouveau financement vital pour le Fonds mondial

10 octobre 2019
Communiqué de presse
Lyon/ Genève

L’Organisation mondiale de la Santé se félicite des nouveaux engagements pris en matière de financement lors de la Sixième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, qui s’est tenue à Lyon sous les auspices du Gouvernement français. Les contributions qui ont été annoncées, pour un montant de US 14.02 milliards, permettront de financer la lutte contre l’infection à VIH, la tuberculose et le paludisme pendant trois ans (2020‑2022).

 « Je salue l’engagement pris par tant de donateurs, sous les auspices de la France, en vue de financer totalement le Fonds mondial au cours des trois prochaines années. C’est essentiel pour offrir aux personnes et aux communautés les interventions dont elles ont besoin pour prévenir, diagnostiquer et traiter l’infection à VIH, la tuberculose et le paludisme et pour améliorer et renforcer les systèmes de santé », dit le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.

Grâce à ce nouvel engagement à reconstituer les ressources du Fonds mondial, plus de 110 pays touchés bénéficieront d’un soutien financier crucial qui leur permettra de lutter à plus grande échelle contre les maladies infectieuses et de contrer la résistance aux antimicrobiens ainsi que d’autres menaces. Le Fonds mondial devrait continuer à investir une bonne part de ces ressources pour renforcer les systèmes de santé, y compris les moyens de diagnostic, les systèmes de surveillance et les chaînes d’approvisionnement.

L’OMS collabore étroitement avec le Fonds mondial depuis la création de celui-ci, en 2002, afin d’aider les pays à mettre en place durablement des programmes nationaux de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Le Fonds apporte un financement vital tandis que l’OMS apporte des compétences et des orientations techniques aux niveaux mondial et national.  

Bien qu’il soit possible de les prévenir et de les traiter, l’infection à VIH, la tuberculose et le paludisme entraînent encore plus de 2,6 millions de décès par an. Dans de nombreux pays où les épidémies causées par ces maladies sont importantes, la productivité s’en ressent et l’économie nationale en pâtit. Malgré l’engagement pris en 2016 dans le cadre des ODD de « mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030 », de nombreux pays ne sont pas en voie d’atteindre cet objectif. Il ressort d’un récent rapport de l’OMS qu’en raison, principalement, d’un manque de financement, les progrès dans la lutte contre le paludisme stagnent et la baisse du nombre de cas d’infection à VIH et de paludisme n’est pas assez rapide pour atteindre les étapes intermédiaires.   

Le Dr Tedros a précisé ce qui suit: « La reconstitution des ressources du Fonds mondial n’est pas simplement un investissement dans une organisation ou dans la lutte contre trois maladies; c’est un investissement en faveur de notre vision commune d’un monde en meilleure santé, plus sûr et plus juste. Cet engagement montre clairement qu’il est possible de gagner la bataille contre les maladies infectieuses et que nos engagements à « mettre fin à l’épidémie » et à « ne laisser personne de côté » ne sont pas des slogans creux ».

Le Dr Tedros s’exprimait au nom des partenaires du Fonds mondial (ONUSIDA, Partenariat Halte à la tuberculose, Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, UNITAID, Banque mondiale et OMS) lors de la conférence qui s’est déroulée à Lyon.

Contacts pour les médias 

Fadela Chaib

Chargée de communication et porte-parole de l’OMS
OMS

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