L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à une surveillance accrue et à la notification immédiate de tout cas suspect de dracunculose, également appelé maladie du ver de Guinée. Les données confirmées montrent que le nombre total de cas de dracunculose signalés en 2010 est tombé à un creux historique inférieur à 2000, ce qui laisse entrevoir des perspectives d'éradication imminente de la maladie.
Compte tenu de la réduction spectaculaire du nombre de cas de dracunculose, l’OMS réitère la nécessité d’une surveillance plus stricte et du signalement immédiat des cas. En 2010, le Tchad a signalé une flambée de 10 cas de dracunculose, dix ans après avoir signalé son dernier cas.
«… D'après les informations reçues des pays, le Ghana et l'Ethiopie pourraient avoir arrêté la transmission. Cela ne laisse que le Mali, le Soudan et plus récemment le Tchad où la transmission doit être interrompue. Comme la maladie du ver de Guinée survient dans des zones rurales très isolées et souvent inaccessibles, nous devons mobiliser davantage les communautés et les ressources pour agir rapidement et contenir tout cas suspect…».
Dr Gautam Biswas, Chef d’équipe du Programme OMS d’éradication de la dracunculose à Genève, en Suisse
En 1989, il y avait 189 000 cas. En juin 2010, il n'y avait plus que 8 cas et aucun cas n'a été signalé depuis. En outre, pour encourager la notification rapide de tout cas suspect de dracunculose, le ministère de la Santé offre des récompenses en espèces à ceux qui signalent des cas suspects ou faisant l'objet de rumeurs.
L'insécurité dans la région reste la plus grande menace pour la campagne d'éradication de la dracunculose.
Lorsque la campagne d'éradication a commencé en 1986, on estimait à 3,5 millions le nombre de cas de dracunculose. On sait que 20 pays d'Afrique et d'Asie ont été touchés par la maladie du ver de guinée. La dracunculose devrait devenir la deuxième maladie après la variole à être éradiquée - et la première maladie à avoir été éradiquée sans utilisation de médicament ou de vaccin.
Compte tenu de la réduction spectaculaire du nombre de cas de dracunculose, l’OMS réitère la nécessité d’une surveillance plus stricte et du signalement immédiat des cas. En 2010, le Tchad a signalé une flambée de 10 cas de dracunculose, dix ans après avoir signalé son dernier cas.
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«… Le nombre total de cas de dracunculose confirmés en 2010 est passé de 3 190 en 1797 à 1797…».
«… D'après les informations reçues des pays, le Ghana et l'Ethiopie pourraient avoir arrêté la transmission. Cela ne laisse que le Mali, le Soudan et plus récemment le Tchad où la transmission doit être interrompue. Comme la maladie du ver de Guinée survient dans des zones rurales très isolées et souvent inaccessibles, nous devons mobiliser davantage les communautés et les ressources pour agir rapidement et contenir tout cas suspect…».
Dr Gautam Biswas, Chef d’équipe du Programme OMS d’éradication de la dracunculose à Genève, en Suisse
Histoire de réussite - Ghana
Le Ghana a mis en œuvre avec succès des mesures visant à éliminer la dracunculose.En 1989, il y avait 189 000 cas. En juin 2010, il n'y avait plus que 8 cas et aucun cas n'a été signalé depuis. En outre, pour encourager la notification rapide de tout cas suspect de dracunculose, le ministère de la Santé offre des récompenses en espèces à ceux qui signalent des cas suspects ou faisant l'objet de rumeurs.
Sud Soudan - le foyer
En 2010, le Sud-Soudan a signalé plus de 94% du nombre total de dracunculose (1 698 cas confirmés). Le nombre de cas a diminué de 82% depuis 2006, année du lancement du programme d’éradication du ver de la Guinée.L'insécurité dans la région reste la plus grande menace pour la campagne d'éradication de la dracunculose.
La maladie
La dracunculose, une maladie d'origine hydrique que l'on trouve actuellement dans les régions les plus défavorisées d'Afrique, se transmet uniquement par la consommation d'eau contaminée. Les personnes touchées par la maladie sont souvent incapables d'aller à l'école, d'exploiter une ferme ou de faire un autre travail, ce qui aggrave la pauvreté. La maladie est facilement prévenue grâce à des mesures simples, telles que le filtrage de toute l'eau de boisson et l'éducation des personnes infectées, afin qu'elles ne se précipitent jamais dans l'eau, ce qui perpétue le cycle de vie de la maladie.Lorsque la campagne d'éradication a commencé en 1986, on estimait à 3,5 millions le nombre de cas de dracunculose. On sait que 20 pays d'Afrique et d'Asie ont été touchés par la maladie du ver de guinée. La dracunculose devrait devenir la deuxième maladie après la variole à être éradiquée - et la première maladie à avoir été éradiquée sans utilisation de médicament ou de vaccin.