L’Organisation mondiale de la Santé a officiellement reconnu le rôle central qu’ont joué un certain nombre de chefs d’État et de gouvernement dans l’adoption par la Soixante-Dix-Huitième Assemblée mondiale de la Santé en mai 2025 de l’Accord de l’OMS sur les pandémies.
À l’occasion d’un événement spécial organisé au Siège de l’OMS à Genève le 10 juillet 2025, des plaques ont été remises aux représentants de deux pays dont les présidents, M. Sebastián Piñera, ancien Président du Chili, et M. Kais Saied, Président de la Tunisie, ont plaidé dès le début en faveur de l’Accord. Des certificats ont également été décernés aux dirigeants de 25 autres pays en reconnaissance de leurs conseils et de leur engagement tout au long des négociations.
« L’adoption par l’Assemblée mondiale de la Santé de l’Accord sur les pandémies représente un moment historique pour la santé mondiale », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Cependant, nous n’y serions jamais parvenus si certaines personnes au plus haut niveau ne lui avaient apporté leur soutien politique. »
Les autres pays dont le Président ou le Premier ministre actuel ou ancien ont, eux aussi, été salués sont l’Afrique du Sud, l’Albanie, l’Allemagne, le Costa Rica, la Croatie, l’Espagne, les Fidji, la France, la Grèce, l’Indonésie, l’Italie, le Kenya, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la République de Corée, la Roumanie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, le Rwanda, le Sénégal, la Serbie, la Thaïlande, la Trinité-et-Tobago et l’Ukraine.
Au travers de l’Accord sur les pandémies, la communauté mondiale s’engage à l’appui d’une architecture sanitaire internationale plus solide (en anglais), fondée sur l’équité, la coopération et un partage des responsabilités.
L’élan politique à l’origine de l’Accord est né, en partie, d’un article d’opinion publié en 2021 dans les grands médias internationaux, par lequel 25 chefs d’État et dirigeants d’organisations internationales en appelaient à la mise en place d’un traité sur les pandémies.
Les travaux ont désormais commencé pour faire avancer certains éléments au cœur de l’Accord, notamment en ce qui concerne l’accès aux agents pathogènes et le partage des avantages. Ces travaux sont confiés à un groupe de travail intergouvernemental (le « Groupe de travail intergouvernemental sur l’accord de l’OMS sur les pandémies »), qui a tenu sa première réunion cette semaine.