La Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), aux
côtés des pouvoirs publics et d’autres partenaires de premier plan,
collaborent étroitement dans le cadre de l’intervention contre la crise
Ebola en République démocratique du Congo (RDC). Au cœur de ce
partenariat : l’évaluation des besoins financiers et le déploiement des
ressources nécessaires pour mettre fin à l’épidémie mortelle en cours.
La Banque mondiale annonce aujourd’hui que 50 millions de dollars vont
être versés à l’OMS pour financer ses activités opérationnelles
destinées à sauver des vies dans le contexte des interventions de
première ligne contre l’épidémie. L’OMS précise que ces 50 millions de
dollars combleront le déficit de financement de son intervention
sanitaire d’urgence en RDC jusqu’à la fin septembre 2019 et demande aux
autres partenaires de s’inspirer de ce généreux soutien pour financer
les activités d’intervention jusqu’en décembre.
Le financement se compose de 30 millions de dollars provenant du Mécanisme de financement d’urgence en cas de pandémie (PEF) et de 20 millions de dollars fournis par la Banque mondiale. Le financement de 50 millions de dollars sous forme de dons s’inscrit dans l’enveloppe financière d’environ 300 millions de dollars que la Banque mondiale a annoncée le mois dernier pour soutenir le quatrième Plan de riposte stratégique à l’épidémie d’Ebola.
« L’OMS
est très reconnaissante à la Banque mondiale du soutien qu’elle lui
apporte. Son concours comble un déficit critique dans nos besoins
immédiats de financement des activités d’intervention contre Ebola en
RDC et permettra aux héroïques agents de santé de première ligne de
continuer à sauver des vies », déclare Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé. « Nous
attendons avec impatience des financements supplémentaires de la part
d’autres partenaires pour poursuivre l’intervention jusqu’à la fin de
l’année ».
Le gouvernement de la RDC, en collaboration
avec la Banque mondiale, l’OMS et d’autres partenaires majeurs, a
finalisé le Quatrième plan de riposte stratégique (SRP4) qui évalue le
montant total des ressources nécessaires pour financer l’intervention
contre la crise Ebola en RDC de juillet à décembre 2019. Le financement
annoncé aujourd’hui fait partie de l’enveloppe financière de la Banque
mondiale, dévoilée précédemment, d’un montant susceptible d’atteindre
300 millions de dollars et couvre plus de la moitié des besoins du SRP4.
Le reste nécessitera des financements supplémentaires de la part
d’autres partenaires et bailleurs de fonds.
« La Banque
mondiale travaille étroitement avec l’OMS, le gouvernement de la RDC et
l’ensemble des partenaires afin de faire tout son possible pour mettre
fin à la dernière épidémie d’Ebola », déclare Annette Dixon, vice-présidente chargée du développement humain à la Banque mondiale.
« Le partenariat établi entre nos organisations et les pouvoirs publics
est essentiel pour répondre à l’urgence, remettre en état les systèmes
de prestation de services de base et rétablir la confiance des
populations locales ».
Le gouvernement de la RDC avait
déposé au guichet de liquidités du PEF une demande d’octroi de 30
millions de dollars devant être versés directement à l’OMS. Le comité
directeur du PEF a approuvé cette demande, portant ainsi à 61,4 millions
de dollars la contribution totale du dispositif de financement
d’urgence à la lutte contre Ebola en RDC. Le PEF est un mécanisme de
financement hébergé par la Banque mondiale. Son comité directeur,
coprésidé par la Banque et l’OMS, comprend des représentants de pays
membres donateurs tels que le Japon, l’Allemagne et l’Australie. Les
financements qu’il fournit avec rapidité et souplesse sauvent des vies
en permettant aux pouvoirs publics et aux intervenants internationaux de
se concentrer sur la lutte contre Ebola plutôt que sur la mobilisation
de fonds.
WHO/ Nyka Alexander
Ebola ring vaccination in Mangina, the Democratic Republic of the Congo. The process involves registration, informed consent, vaccination, and then monitoring for 30 minutes to ensure there are no adverse reactions.
Ebola ring vaccination in Mangina, the Democratic Republic of the Congo. The process involves registration, informed consent, vaccination, and then monitoring for 30 minutes to ensure there are no adverse reactions.
©
Photo
Lutte contre Ebola en RDC : déclaration de la Banque mondiale et de l’OMS sur leur partenariat et un versement de fonds à l’OMS
Contacts pour les médias
Principaux repères