Éthique et maladies à transmission vectorielle

Orientations de l’OMS

Vue d’ensemble

Depuis les premiers établissements humains il y a 15 000 ans, les maladies à transmission vectorielle jouent un rôle majeur dans la morbidité et la mortalité mondiales. En 2017, consciente de la menace et du fardeau croissants que constituent les maladies à transmission vectorielle pour les individus, les familles et les sociétés, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publiait une vaste stratégie d’action mondiale de lutte antivectorielle pour la période 2017–2030

Cette stratégie propose divers plans pour soutenir la lutte antivectorielle dans le monde. Ces plans reposent sur un renforcement des capacités, une amélioration de la surveillance et de la coordination ainsi qu’une action intégrée multisectorielle ciblant plusieurs maladies. Peu après la publication de cette stratégie en 2017, l’Assemblée mondiale de la Santé adoptait la résolution WHA70.16, qui demandait notamment à l’OMS de fournir des orientations sur les questions d’éthique associées à la mise en œuvre de la lutte antivectorielle.

Consciente du manque d’attention précédemment porté aux questions d’éthique soulevées par la prise en charge des maladies à transmission vectorielle, l’OMS a organisé une réunion, qui s’est tenue à Genève les 23 et 24 février 2017, afin d’identifier les considérations éthiques pertinentes et de préparer les prochaines orientations. Cette réunion a rassemblé les principales parties prenantes en matière de lutte antivectorielle, de santé maternelle et infantile, d’écologie et de changements climatiques, de recherche et développement de vaccins, et de communications pour la santé publique.

La réunion a permis d’identifier divers aspects des maladies à transmission vectorielle soulevant d’importantes questions d’éthique.

Équipe OMS
Health Ethics & Governance (HEG), Lutte contre les maladies tropicales négligées
Numéro de pages
84
Numéro de référence
ISBN: 9789240023468
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