Feuille de route pour lutter contre l’hémorragie du post-partum entre 2023 et 2030

Vue d’ensemble

L’hémorragie du post-partum (HPP), est généralement définie comme une perte de 500 ml ou plus de sang dans les 24 heures qui suivent l’accouchement. Elle concerne des millions de femmes chaque année, et elle est responsable de plus de 20 % de l’ensemble des décès maternels recensés dans le monde. Une grande partie des décès dus à l’HPP pourraient être évités, et ils ont été quasiment éliminés dans les pays à revenu élevé. Pourtant, les femmes des pays à revenu faible ou intermédiaire continuent à être affectées de manière disproportionnée. La plupart des décès maternels dus à une HPP se produisent en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud.

Consciente de la nécessité croissante de mener une action à l’échelle mondiale pour améliorer la prévention et la prise en charge de l’HPP, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a travaillé de concert avec les principales parties prenantes pour élaborer cette « Feuille de route pour lutter contre l’hémorragie du post-partum ». La Feuille de route décrit les objectifs à remplir, les activités à mener et les jalons à atteindre en ce qui concerne la recherche, le travail normatif (c’est-à-dire la définition de normes et de critères), la mise en œuvre et le plaidoyer au niveau mondial entre 2023 et 2030 afin de répondre aux principales priorités en matière d’HPP et d’accélérer les progrès pour parvenir à la cible 3.1 des ODD. Elle vise à harmoniser les actions menées et à favoriser la coopération entre tous les partenaires travaillant dans le domaine de l’HPP en fixant des objectifs dans les secteurs de la technique, des investissements et des politiques qui permettront de répondre aux priorités fondamentales des initiatives mondiales en cours en faveur de la santé des mères et des nouveau-nés.

Cette Feuille de route est destinée aux principaux acteurs du secteur de la santé publique et à toutes les parties prenantes travaillant dans l’écosystème de l’HPP : la communauté internationale, les bailleurs de fonds, les chercheurs, les organismes travaillant sur des innovations et l’industrie, les associations professionnelles et les entités qui conçoivent des lignes directrices, les responsables de la mise en œuvre (notamment les OSC et les ONG), les ministères de la santé, mais aussi le grand public, et en particulier les femmes.