Déclaration pour une réduction accélérée de la mortalité due au paludisme en Afrique
« Personne ne doit mourir du paludisme »
/global-malaria-programme-(gmp)/office-of-the-director-(mdo)/malaria-conference-declaration-fr.tmb-479v.png?sfvrsn=e88405e2_3)
Vue d’ensemble
En mars 2024, l’OMS et le Gouvernement du Cameroun ont coorganisé la Conférence ministérielle sur le paludisme à Yaoundé, réunissant plus de 400 parties prenantes, dont des ministres de la Santé et des hauts représentants de pays africains à forte charge palustre, ainsi que des dirigeants mondiaux de la santé, des scientifiques, des représentants de la société civile et d’autres partenaires. L’objectif de cette réunion était de mobiliser l’engagement politique, l’innovation scientifique et la participation communautaire afin de redéfinir la trajectoire de la lutte contre le paludisme dans les pays africains les plus touchés.
Les ministres de 11 pays représentant environ deux tiers de la charge mondiale du paludisme (Burkina Faso, Cameroun, République démocratique du Congo, Ghana, Mali, Mozambique, Niger, Nigéria, Soudan, Ouganda et République-Unie de Tanzanie) ont signé la « Déclaration de Yaoundé », affirmant leur engagement envers le principe selon lequel « personne ne devrait mourir du paludisme compte tenu des outils et des systèmes disponibles ». Ils se sont également engagés à réduire la charge de la maladie et à s’attaquer à ses causes profondes en renforçant les systèmes de santé nationaux, en améliorant la coordination et en assurant une utilisation stratégique de l’information, entre autres actions.