Aperçu de la situation
Description de la situation
Aperçu de la situation
Le choléra est endémique dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), y compris les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Tanganyika, avec des cas notifiés tout au long de l’année.
Le 14 décembre 2022, une épidémie de choléra a été officiellement déclarée par le gouverneur de la province du Nord-Kivu, suite à l’isolement de Vibrio cholerae chez 140 des 247 échantillons prélevés sur des cas suspects de la zone de santé de Nyiragongo.
Au 4 février 2023, un total de 4386 cas de choléra (dont 1009 confirmés en laboratoire) avec 16 décès (taux de létalité de 0,4 %) ont été notifiés.
Une réponse communautaire multisectorielle a été mise en œuvre, comprenant notamment une campagne de vaccination anticholérique.
Compte tenu du contexte fragile dans lequel cette flambée se produit, des conflits armés qui sévissent à l’heure actuelle avec de nouveaux déplacements, des épidémies concomitantes, du manque d’accès
aux soins de santé, de la mauvaise qualité de l’eau potable, des conditions sanitaires et d’hygiène ainsi que des mouvements de population entre les zones de santé touchées et les pays voisins (y compris
le Rwanda et l’Ouganda), l’OMS estime que le risque posé par cette épidémie est élevé aux niveaux national et régional, et faible au niveau mondial.
Description de la situation
Le choléra est endémique dans plusieurs provinces de la République démocratique du Congo (RDC).
Cependant, de mi-novembre à fin 2022, le nombre de cas notifiés a augmenté dans les zones de santé de Nyiragongo et de Karisimbi, dans la province du Nord-Kivu. Depuis lors, les cas ont montré une tendance à la baisse (Figure 1).
Figure 1. Nombre de cas de choléra (suspects et confirmés) notifiés dans les zones de santé de Nyiragongo et de Karisimbi. Source : liste des zones de santé de Nyiragongo et Karisimbi.
Number of cholera cases reported = Nombre de cas de choléra notifiés
Year and Epi-Week of cholera cases report = Année et semaine épidémiologique des cas de choléra notifiés
Case Fatality Ratio (%) = Taux de létalité (%)
À Nyiragongo, le nombre de nouveaux cas de choléra (suspects et confirmés) est passé de 51 au cours de la semaine 47 (du 21 au 27 novembre) à 556 cas au cours de la semaine 50 (du 12 au 18 décembre) de l’année 2022, et à 683 cas au cours de la semaine 52 (du 26 décembre 2022 au 1er janvier 2023).
Le 14 décembre 2022, une épidémie de choléra a été officiellement déclarée par le gouverneur de la province du Nord-Kivu, suite à l’isolement de Vibrio cholerae dans les échantillons de selles de 140 cas de la zone de santé de Nyiragongo par le laboratoire local de Goma.
Au 4 février 2023, un total de 4386 cas de choléra (1009 confirmés en laboratoire ; 23 %) avec 16 décès (taux de létalité de 0,4 %) ont été notifiés, dont 4011 (91,5 %) à Nyiragongo et 375 (8,5 %) à Karisimbi. Dans la zone de santé de Nyiragongo, le groupe d’âge le plus touché est celui des 5 à 14 ans (30,1 %), suivi des 1 à 4 ans (29,7 %) et des 15 à 29 ans (16,6 %) ; les enfants de moins d’un an représentent 8 % des cas.
15 aires de santé au total, dont sept dans la zone de santé de Nyiragongo (Kanyaruchinya, Kibati, Kiziba, Mudja, Munigi, Ngangi III et Turunga) et huit dans la zone de santé de Karisimbi (Baraka, Bujovu, Kasika, Katoyi, Majengo, Méthodiste Mugunga et Muungano Solidaritée) sont actuellement touchées par l’épidémie de choléra.
Dans la zone de santé de Nyiragongo, l’aire de santé de Kanyaruchinya est la plus touchée, contribuant à 73,3 % de tous les cas suspects de choléra notifiés pour cette zone. Dans la zone de santé de Karisimbi, l’aire de santé Méthodiste est la plus touchée avec 59,4 % de tous les cas, suivie par les aires de Baraka et Lasika (qui représentent toutes deux 7,3 % des cas de la zone).
Figure 2. Nombre cumulé de cas de choléra (suspects et confirmés) par aire de santé dans les zones de santé de Niyragongo et de Karisimbi, au 4 février 2023. Source : Division provinciale
de la Santé du Nord-Kivu.
L’épidémie de choléra touche principalement les populations déplacées à l’intérieur du pays (PDI), avec 97 % des cas notifiés chez ces personnes dans la zone de santé de Nyiragongo et 59 % notifiés dans l’aire de santé Méthodiste de la zone de santé de Karisimbi, qui abrite le camp de déplacés Don Bosco.
Ceci étant, l’épidémie se propage également dans les communautés environnantes, avec près de 3 % des cas dans la zone de santé de Nyiragongo et 41 % des cas dans la zone de santé de Karisimbi appartenant à la communauté hôte.
Épidémiologie du choléra
Le choléra est une infection entérique aiguë provoquée par l’ingestion de la bactérie Vibrio cholerae présente dans l’eau ou les aliments contaminés, principalement liée à un accès insuffisant à l’eau potable et un assainissement inadéquat. Il s’agit d’une maladie extrêmement virulente qui peut provoquer une diarrhée aqueuse aiguë sévère entraînant une morbidité et une mortalité élevées. Elle peut se propager rapidement, en fonction de la fréquence d’exposition, de la population exposée et du cadre. Le choléra peut toucher les enfants comme les adultes et être mortel en l’absence de traitement.
La période d’incubation est comprise entre 12 heures et cinq jours après l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés. La plupart des personnes infectées par V. cholerae ne développent aucun symptôme, bien que la bactérie soit présente dans leurs selles pendant 1 à 10 jours après l’infection et soit rejetée dans l’environnement, où elle est susceptible d’infecter d’autres personnes. La majorité des personnes symptomatiques présentent des symptômes bénins à modérés, tandis qu’une minorité développe une diarrhée aqueuse aiguë et des vomissements accompagnés d’une déshydratation sévère. Le choléra est une maladie facile à traiter et la plupart des cas peuvent être soignés avec succès par l’administration rapide d’une solution de réhydratation orale (SRO).
Les conséquences d’une crise humanitaire – telles que la perturbation des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement ou le déplacement de populations vers des camps inadéquats et surpeuplés – peuvent augmenter le risque de transmission du choléra, en cas de présence ou d’introduction de la bactérie.
Pour endiguer les flambées de choléra et réduire la mortalité associée, il est essentiel d’adopter une approche multisectorielle reposant à la fois sur la surveillance, l’amélioration des services
d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH), la mobilisation sociale et l’administration de traitements et de vaccins anticholériques oraux.
Épidémiologie de la maladie
Cholera is an acute enteric infection caused by ingesting the bacteria Vibrio cholerae present in contaminated water or food. It is mainly linked to insufficient access to safe drinking water and inadequate sanitation. It is an extremely virulent disease that can cause severe acute watery diarrhoea resulting in high morbidity and mortality, and can spread rapidly, depending on the frequency of exposure, the exposed population and the setting. Cholera affects both children and adults and can be fatal if untreated.
The incubation period is between 12 hours and five days after ingestion of contaminated food or water. Most people infected with V. cholerae do not develop any symptoms, although the bacteria are present in their faeces for 1-10 days after infection and are shed back into the environment, potentially infecting other people. The majority of people who develop symptoms have mild or moderate symptoms, while a minority develop acute watery diarrhoea and vomiting with severe dehydration. Cholera is an easily treatable disease. Most people can be treated successfully through prompt administration of oral rehydration solution (ORS).
The consequences of a humanitarian crisis – such as disruption of water and sanitation systems, or the displacement of populations towards inadequate and overcrowded camps – can increase the risk of cholera transmission, should the bacteria be present or introduced.
A multisectoral approach including a combination of surveillance, water, sanitation and hygiene (WASH), social mobilization, treatment, and oral cholera vaccines is essential to control cholera outbreaks and to reduce deaths.
Action de santé publique
Coordination : une coordination multisectorielle a été établie au niveau provincial et des réunions de coordination quotidiennes ont lieu à Kaniyaruchinya (zone de santé de Nyiragongo). Le système de gestion des incidents (SGI) a été activé au bureau de l’OMS. Un plan de préparation et de riposte budgétisé a été élaboré et plusieurs partenaires sont impliqués, y compris l’OMS, qui soutient la Division provinciale de la Santé (DPS) dans la mise en œuvre de la riposte du secteur de la santé en collaboration avec le ministère de la Santé et les autres partenaires, comme le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Médecins Sans Frontières (MSF), UNICEF, le Programme alimentaire mondial (PAM) et Save the Children.
Surveillance épidémiologique et laboratoire : une commission sur la surveillance et les laboratoires a été mise en place par la Division provinciale de la Santé du Nord-Kivu avec l’appui de l’OMS et d’autres partenaires. Quatre gestionnaires de données ont été formés et équipés d’ordinateurs par l’OMS. Une formation sur la définition de cas a été dispensée aux agents de santé et aux aidants communautaires, et les équipes d’enquête ont également reçu une formation sur la recherche active des cas. Les activités de surveillance se poursuivent et comprennent la recherche active des cas, la notification des alertes et les enquêtes, ainsi que la recherche et le suivi des contacts. Les données sont collectées quotidiennement auprès de points de réhydratation orale (PRO), d’unités de traitement du choléra (UTC) et de centres de traitement du choléra (CTC). Des échantillons sont également régulièrement prélevés chez les cas suspects enregistrés en dehors de la zone de flambée afin d’évaluer l’ampleur de l’épidémie. Les données sont analysées quotidiennement et partagées avec les partenaires pour appuyer la prise de décisions opérationnelles. L’OMS a également aidé l’Institut national de recherche biologique de Goma à transporter les échantillons.
Prise en charge des cas : l’OMS et ses partenaires ont soutenu la mise en place de 56 PRO dans les sites de PDI, de quatre UTC (Kibati, Kanyarucinya, Kahembe et Don Bosco) et de deux CTC (Munigi, Kiziba) dans les aires de santé les plus touchées, ce qui représente une capacité totale de 205 lits. L’OMS et ses partenaires ont également apporté leur soutien à la fourniture gratuite de soins de base dans des structures de santé fonctionnelles dans les deux zones de santé touchées afin d’assurer le maintien des services de santé essentiels pour les populations vulnérables.
Lutte anti-infectieuse/eau, hygiène et assainissement (WASH) : une commission sur la prévention et la maîtrise des infections et WASH a été mise en place par la DPS du Nord-Kivu et soutenue par des partenaires dont l’OMS et l’UNICEF. La décontamination systématique des ménages et des espaces publics est mise en œuvre par des équipes adéquatement formées. Une formation pour des enterrements dignes et sécurisés est également dispensée. Dans les sites de PDI, on a installé un total de 1706 latrines, 293 douches, 91 postes de lavage des mains et 62 puits. L’approvisionnement régulier en eau est assuré par des citernes. Des formations sur les pratiques de lutte anti-infectieuse sont également dispensées régulièrement aux agents de santé et aux personnels d’hygiène.
Communication des risques et mobilisation communautaire : plusieurs réunions de plaidoyer ont eu lieu avec les dirigeants communautaires et les autorités politico-administratives. Des agents communautaires ont été formés pour sensibiliser le public au choléra, et les mesures préventives sont communiquées de porte à porte et dans le cadre de réunions publiques avec la population touchée.
Vaccination : à l’échelle nationale, des réunions de coordination ont été organisées afin de garantir que la campagne de vaccination contre le choléra soit bien préparée dans les deux zones de santé touchées. L’OMS a fourni un appui au ministère de la Santé pour mobiliser 364 137 doses de vaccins anticholériques oraux auprès du Groupe international de coordination (GIC) pour l’approvisionnement en vaccins dans les deux zones de santé concernées. Avec le soutien de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), la campagne de vaccination orale contre le choléra (VCO) a été lancée par le gouverneur de la province du Nord-Kivu le 25 janvier 2023, dans trois zones de santé de la DPS du Nord-Kivu (y compris dans les sites de PDI). Elle s’est déroulée du 25 au 30 janvier 2023 et a permis de vacciner 351 207 personnes âgées d’un an et plus sur un objectif de 364 137, soit un taux de couverture partielle de 96,4 %.
Évaluation du risque par l’OMS
Le choléra est endémique dans certaines régions de la RDC. En 2022, selon les données du Système national de surveillance intégrée de la maladie et de riposte, un total de 18 403 cas suspects, dont 302 décès (taux de létalité de 1,6 %), ont été notifiés en RDC, dans 104 zones de santé situées dans 19 des 26 provinces du pays.
Cependant, l’épidémie actuelle montre une recrudescence rapide dans un contexte fragile tel que les camps de PDI.
Depuis des années, la RDC connaît plusieurs conflits armés et communautaires, en particulier dans l’est du pays, suscitant un état de crise humanitaire et sanitaire nationale sans précédent.
En raison des affrontements armés à l’intérieur du pays, qui se sont intensifiés en 2022, près de 450 857 nouvelles PDI sont arrivées au Nord-Kivu (qui accueille déjà 1,9 million de déplacés). Parmi ces personnes, 53,4 % (240 579) sont hébergées sur le territoire du Nyiragongo et en particulier 97,7 % (235 111) dans des sites consacrés aux PDI, qui sont caractérisés par le surpeuplement, de mauvaises conditions d’hygiène et d’assainissement, ainsi qu’un accès très limité à l’eau potable, aux latrines et aux services de santé de base. Des mouvements de population sont en outre régulièrement observés entre les zones de santé touchées et les autres zones de santé dans la province du Nord-Kivu ainsi que dans le reste du pays, où les populations n’ont également qu’un accès limité à l’eau potable, à de bonnes conditions d’hygiène et d’assainissement, ainsi qu’aux établissements de santé.
De plus, la saison des pluies actuelle peut favoriser la propagation de l’épidémie dans d’autres zones de santé.
Avec les conflits armés en cours, les déplacements sont susceptibles de se poursuivre, entraînant une aggravation du contexte humanitaire et la vulnérabilité des populations, y compris le besoin de services sociaux essentiels. Tout cela évolue dans le contexte du système de santé déjà fragile du pays, d’attaques récurrentes contre les infrastructures hospitalières et du manque de disponibilité des services. D’autres épidémies sont également en cours (COVID-19, fièvre jaune, poliomyélite, rougeole, variole simienne [orthopoxvirose simienne], méningite, etc.) et les ressources humaines, matérielles et financières sont extrêmement limitées.
On ne peut exclure le risque de propagation du choléra aux pays voisins. En effet, des mouvements de population entre les zones de santé touchées et les pays voisins, notamment le Rwanda et l’Ouganda, ont été constatés.
Les zones de santé touchées bordent la ville de Goma, qui dispose d’un aéroport international. Les pays de la sous-région des Grands Lacs (Rwanda, Ouganda, Burundi), qui sont les plus exposés au risque de choléra importé en provenance des points chauds épidémiques actuels au Nord-Kivu, manquent d’accès aux soins de santé, ont une qualité d’eau potable médiocre et des conditions d’hygiène et sanitaires inadéquates. Une épidémie de choléra est également en cours au Burundi avec 120 cas suspects et 1 décès, notifiés au 7 février 2023. Elle touche la ville de Bujumbura, qui se situe sur les rives du lac Tanganyika à la frontière avec le Sud-Kivu et connaît des mouvements de population transfrontaliers.
L’épidémie intervient dans le contexte d’une résurgence mondiale de flambées épidémiques de choléra, qui a entravé la disponibilité des vaccins, des tests et des traitements.
Compte tenu de cette situation, le risque est jugé élevé aux niveaux national et régional, et faible au niveau mondial.
Conseils de l’OMS
Une approche à plusieurs volets est essentielle pour lutter contre le choléra et réduire la mortalité. Les mesures utilisées combinent la surveillance, l’amélioration de l’approvisionnement en eau et des conditions d’assainissement et d’hygiène, la mobilisation sociale, le traitement de la maladie et les vaccins anticholériques oraux. Il est conseillé aux pays touchés par le choléra de renforcer la surveillance de la maladie et la préparation nationale pour détecter rapidement d’éventuelles flambées et intervenir.
L’OMS recommande d’améliorer l’accès à une prise en charge appropriée et rapide des cas de choléra, d’améliorer l’accès à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement, ainsi que d’améliorer la lutte anti-infectieuse en milieu hospitalier. Ces mesures, ainsi que la promotion de pratiques d’hygiène préventive et de sécurité alimentaire dans les communautés touchées, constituent la stratégie la plus efficace pour lutter contre le choléra. Des stratégies efficaces en matière de communication sur les risques et de mobilisation communautaire sont nécessaires pour encourager un changement de comportement et l’adoption de mesures de prévention appropriées.
Les mesures visant à améliorer les conditions environnementales comprennent l’application de solutions durables à long terme pour l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’hygiène dans les zones sujettes à cette maladie. Outre le choléra, ces interventions peuvent également prévenir un large éventail d’autres maladies d’origine hydrique et contribuer à la réalisation des objectifs en matière d’éducation et de lutte contre la pauvreté et la malnutrition. Les solutions pour l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’hygiène liées au choléra sont conformes aux objectifs de développement durable.
L’accès rapide au traitement est essentiel lors d’une flambée épidémique de choléra. Le traitement par réhydratation orale doit être disponible dans les communautés et pas uniquement dans des centres de soins plus importants qui pourront à tout moment proposer des perfusions intraveineuses et une prise en charge. Avec un traitement rapide et adapté, le taux de létalité devrait se maintenir en dessous de 1 %.
La mobilisation communautaire doit continuer à faire partie intégrante de la riposte et devrait inclure des informations sur les symptômes du choléra, les précautions à prendre pour se protéger contre la maladie et la nécessité de consulter rapidement lorsque des symptômes apparaissent.
Le vaccin anticholérique oral doit être utilisé en association avec les mesures d’amélioration de l’eau et de l’assainissement pour endiguer les flambées de choléra et pour la prévention dans les zones ciblées où l’on sait que le risque est élevé.
L’OMS recommande aux États Membres de renforcer et de maintenir la surveillance du choléra, en particulier au niveau communautaire, afin de détecter rapidement les cas suspects, de fournir un traitement adéquat et de prévenir sa propagation. Un traitement précoce et adéquat limite le taux de létalité à moins de 1 % des patients.
Sur la base des informations
disponibles pour cette flambée, l’OMS ne recommande pas d’appliquer de
restrictions aux voyages ou aux échanges commerciaux avec la République
démocratique du Congo.
Plus d'informations
- Organisation mondiale de la Santé (16 décembre 2022). Bulletin d’information sur les flambées épidémiques ; Choléra – situation mondiale
- OMS, Principaux repères : Choléra
- OMS, Face au choléra, les communautés jouent un rôle clé
- Mettre fin au choléra : Feuille de route mondiale pour 2030
- OMS, Outbreaks and Emergencies Bulletin, Week 4: 16 to 22 January 2023 (en anglais)
- Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA). DRC humanitarian highlights 1-31 January 2023 (en anglais)